Lons-le-Saunier: Inauguration de la mise en accessibilité de la gare hier, vendredi 3 décembre, au terme d’un grand chantier d’aménagement. Les cyclistes en sont les grands oubliés !

 La mise en accessibilité de la gare de Lons-le-Saunier a été inaugurée hier, vendredi 3 décembre.à 15 h. Un ambitieux chantier a été réalisé par SNCF Réseau et SNCF Gares et connexions depuis avril 2019 à la gare pour faciliter l’accès aux quais et aux trains. Financés à 75 % par l’État et 25 % par la Région, ces travaux d’accessibilité s’élèvent à un montant de 4,4 millions d’euros.


Certes, le quai central a été rehaussé permettant aux voyageurs d’accéder de plain-pied au train. 650 mètres de bandes podotactiles ont été créés; un  abri voyageur a été disposé sur le quai n° 2 et l’enrobé a été totalement refait. Deux ascenseurs ont également été créés. Le souterrain financé par la Région a été entièrement rénové et la Ville a financé son prolongement qui donne sur le parvis de la gare avec l’installation d’une marquise au-dessus de l’escalier. Coût de ces travaux: 463 000 euros HT. Un 3 ème ascenseur devrait être installé ultérieurement. 


Malgré le coût très élevé de ces travaux, on peut noter qu’une partie importante de la population locale a été laissée pour compte: les cyclistes. Et ce ne sont pas seulement les cyclistes lambdas mais les personnes dont le vélo est parfois le seul moyen de transport hormis le transport ferroviaire.


Les bénévoles de Vélo Qui Rit, association jurassienne qui défend  le partage de la rue et œuvre à promouvoir les déplacements au quotidien à vélo était donc naturellement présents à l’inauguration. Ils ont distribué des tracts en vue de sensibiliser la population à ce problème pourtant évident et qui laisse dubitatif quand on sait que les transports doux sont en plein essor dû à la conjonction économique, environnementale et sanitaire de nos sociétés.


Les bénévoles de Vélo Qui Rit ont effectué un circuit à vélo pour démontrer les difficultés rencontrées par les cyclistes qui ont dû porter leur bicyclettes pour descendre les escaliers ou qui se sont parfois vus entraînés dangereusement vers le bas par l’élan du vélo malgré le freinage. Certains ont même frôlé la chute. Et aucun des cyclistes n’avait de bagage ou d’enfants à surveiller… 


Il faut dire que la présence d’une goulotte sur l’escalier menant au parking sud, et permettant théoriquement de faire rouler les vélos est très raide et trop près du mur.

Les bénévoles ont également « testé » les ascenseurs et c’est seulement au prix de multiples tentatives infructueuses, qu’ils ont tout de même pu y faire tenir un vélo. 



Jean-Yves Ravier, maire de Lons-le-Saunier a promis des ajustements. Nul doute que Vélo Qui Rit sera là pour lui rappeler cette décision pour que les déplacements doux soient pris en compte au moins localement avec respect et reconnaissance et qu’une meilleure équité soit assurée entre les citoyens. 

Voici le tract distribué par Velo Qui Rit ainsi que des photos






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